« Au diable la culpabilité ! » pourrait être le résumé de ces deux journées.
Nous accompagnons des migrants, des personnes seules, des membres de la famille, âgés ou malades … Et nous sommes dans le dilemme : en faire trop – au risque de s’épuiser – ou pas assez – et culpabiliser.
C’est dans la confiance, la bienveillance et avec beaucoup d’humour que nous nous sommes ressourcés ces deux jours de formations avec Isabelle Mertens.
Quelques éléments :
- Il y a une culpabilité saine – qui amène à agir et prendre une responsabilité – et une culpabilité toxique – néfaste.
- La joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise, le dégout … : les émotions nous font vivre, parfois nous submergent. Il faut les repérer et si possible les maitriser, même si certaines sont impossibles à contrôler. La culpabilité vient essentiellement du mélange de colère et de tristesse.
- Faisons le deuil de notre toute-puissance. Il y a des éléments qui ne dépendent pas de nous, sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir.
- Chez les catholiques, il y a souvent cette difficulté à prendre soin de soi et qui renforce cette notion de culpabilité.
- Respirer, laisser notre corps digérer et intégrer ce qui nous arrive peut nous aider à nous sentir mieux.
- Prendre soin, ce n’est pas prendre en charge. Attention à ne pas entretenir la dépendance.
Au final, assumer toutes mes responsabilités, mais rien que mes responsabilités.
Et pour terminer nous vous invitons tous à répondre à cette question : je suis formidable parce que ….. »
Françoise Vanquieckenborne et Anne-Marie Castelain
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